Sauf dans de très rares cas, le pénis est la principale caractéristique qui distingue un homme d’une femme. Le pénis représente dans l’inconscient collectif, l’organe mâle symbole de virilité et de puissance. Et pourtant, dans les faits il ne s’agit que d’un simple organe dont les fonctions biologiques issues de l’évolution sont nécessaires à la reproduction de l’espèce. Aujourd’hui, je vous présente le fruit de mes recherches concernant l’origine biologique du pénis et son anatomie.
Sommaire
L’anatomie du pénis
le pénis
Prendre soin de son pénis.
à chaque problème, une solution.

Les troubles ou les pathologies associés au pénis sont nombreux. Mais à chaque problème, sa solution. Qu’il s’agisse de la perte du désir, des problèmes d’érection, d’éjaculation rapide, … Ces problèmes concernent en réalité tous les hommes, et donc cela peut vous arriver vous aussi. Ce n’est pas grave, ces problèmes peuvent toucher n’importe qui, à tous les âges de la vie.
- Anorgasmie
- Problèmes d’érection
- Troubles du désir
- Avoir un micropénis
- Éjaculation trop rapide
- MST/IST
- Inflammation du pénis
- Malformation du pénis
Fonctions biologiques du pénis
Les deux principales fonctions du pénis sont celles de la reproduction. Le pénis est également qui contient le canal conducteur de l’urine.
Maladies et anomalies du pénis
Si on a cette intrigante chose pendante au niveau de l’entre-jambe, c’est qu’elle sert à la base à uriner et à copuler. Ces fonctions sont assurées par :
- Le corps du pénis ou tissu érectile pénien, constitué d’un corps spongieux et de deux corps caverneux, ces deux derniers étant responsables de la réaction physique provoquée par l’érection.
- L’urètre, qui est le canal conducteur à la fois du sperme stocké dans la prostate, et de l’urine accumulée dans la vessie.
Intégralement, en plus de l’urètre, voici les constituants du pénis :
- Le gland : ressemblant littéralement au fruit du chêne, comme son nom l’indique, il forme la « tête » du pénis
- Le prépuce : fin et fragile, il s’agit de la peau qui enveloppe le gland. Combiné avec ce dernier, l’image du pénis à l’externe est la mieux représentée
- Le frein du pénis : il se localise au verso du gland. C’est une sorte de tissu fin de peau reliant le gland et le prépuce, soit la partie que les hommes devraient la moins tripoter (on vous aura prévenu !).
A travers les âges, la curiosité humaine a trouvé d’autres fines alternatives à l’emploi de cet organe, mais ce n’est pas le sujet, pour le moment…!
Quelle est la taille normale d’un pénis ?
Saviez-Vous Qu’1 Homme Sur 2 Déclare Ne Pas Être Satisfait Par La Taille De Son Pénis ?
Le mécanisme de l’érection
Bander, avoir la trique, être dur, avoir la gaule : on peut trouver d’innombrables dénominations à cette réaction physique, qui se rapporte à une définition concrète unique : il s’agit d’un mécanisme naturel et normalement incontrôlé qui rend le pénis dur et dressé en avant de l’abdomen. La finalité originelle de cette réaction est de permettre le déroulement d’un rapport sexuel « entre l’homme et la femme », précisera-t-on. Elle est provoquée par des stimuli de trois principales sortes :
- Physiques : en étant touché (ou en se touchant…) sans stress, dans la paix et la bonne humeur, pour favoriser l’éveil sexuel
- Sensuels : lorsque l’environnement visuel et olfactif est favorable à la production de phéromones et suscite l’érotisme
- Psychiques : le simple fait de désirer sexuellement une personne à l’instant présent, de l’imaginer de manière très intime.
L’érection nocturne, aussi appelée tumescence pénienne nocturne n’est causé par aucun des stimuli ci-dessus, mais survient durant la nuit au cours d’une phase de sommeil paradoxal.
Au repos, le pénis mesure entre 10 cm de long et 9 cm en circonférence en moyenne, tandis qu’en érection, il peut soit augmenter significativement de taille, soit pas du tout.
Pénis de chair ou pénis de sang
Il existe, selon une étude récente, au moins sept formes différentes de pénis dont la forme du crayon, de la banane, du cône, du poivron, du marteau, de la saucisse et du concombre.
Bien qu’il y ait une pluralité de formes, le pénis ne peut réagir que de deux manières différentes pendant l’érection. A ce sujet, il y a donc deux types de verges : celle de sang, et celle de chair. Un pénis de sang a une taille et un volume plutôt modeste au repos, mais qui se retrouvent doublés voire triplés lorsqu’une importante quantité de sang y afflue, alors qu’un pénis de chair reste invariable en longueur comme en largeur, que ce soit à l’état flaccide ou à l’état érectile. Reconnaissez-vous vos zobs, messieurs ?
Trop petit ?
C’est le complexe masculin classique : de nos jours, les hommes sont de plus en plus préoccupés (voire complexés) par la taille de leur verge. Plus précisément, le fait de considérer que leur pénis soit potentiellement « petit » les dérange. Pourquoi ?
A cause d’une idée reçue : les femmes préféreraient copuler avec des hommes disposant de mensurations honorables, voire gargantuesques !
L’idée est née de l’influence de la pornographie qui touche majoritairement les générations du vingt et unième siècle. Les images de grosses matraques tapant contre de des derrières lubriques font par défaut actuellement partie de l’éducation sexuelle. Ainsi, on nous impose directement ou indirectement des normes, une taille minimum, créant par la même occasion des complexes pour les malheureux ne figurant pas dans les standards !
NB : À l’ère de la Grèce antique, la beauté masculine était représentée par des statues d’hommes à bite minuscule. Vous l’imaginez ? Le complexe des hommes d’antan était probablement de penser en posséder un trop gros braquemart !
Néanmoins, affirmer que la taille du zguègue ne compte pas du tout serait mentir, malgré ce que certaines femmes peuvent avancer. Nous avons tous des préférences en matière de physique, même si l’exigence n’est pas mise sur la table. S’il y a des hommes qui préfèrent les gros nichons, pourquoi certaines femmes n’auraient-elles pas un penchant sexuel pour les gros pénis ? Pourquoi la taille du biscuit ne ferait-elle pas aussi partie de ces fameux critères ?
C’est en effet ce que nous démontre une étude dévoilée par le Daily Mail et introduite spécialement à l’événement du congrès de l’Association for Psychological Science à San Francisco. Une étude menée avec le plus grand sérieux, où on sollicita une quarantaine de femmes californiennes à manipuler 33 pénis artificiels différents réalisés à l’aide d’une imprimante 3D ! Cette enquête visait principalement à ce que ces femmes répondent précisément à deux questions :
Quel type de pénis désireraient-elles idéalement avoir entre les mains (ou ailleurs…) pour un coup d’un soir ? Et quel type de pénis serait l’idéal pour une relation sur le long terme ? Pour une meilleure objectivité, une seconde expérience a été faite : on leur a caché la vue des pénis en 3D qu’elles manipulaient, afin qu’elles puissent deviner leurs tailles.
Quelques conclusions ont pu être tirées :
Primo, en matière de sex-friends, il s’avère que ces dames préfèreraient fricoter avec des hommes au large popaul pour marquer le coup ; et deuxio, la plupart d’entre elles surestiment souvent la taille de la banane qu’elles ont entre leurs mains !
Donc messieurs, rassurez-vous : la taille compte, mais n’est pas indispensable ; et le plaisir procuré est aussi important que l’aspect désiré !
Hétéronormes
Ce n’est plus un secret : Le plus important n’est pas la pénétration, mais ce qui se passe avant. C’est ce que nous démontrent plusieurs études comparant le fossé entre femmes hétérosexuelles et femmes homosexuelles, en matière de fréquence d’atteinte de l’orgasme. Tandis que 30% des hommes estiment que la pénétration reste le meilleur moyen de faire jouir sa partenaire, 91% de homosexuelles expérimentées contestent en appuyant qu’il ne suffit que d’une bonne stimulation génitale combinée à du sexe oral pour flirter avec le Nirvana ! Bien entendu, encore faut-il savoir y faire !
La pénétration vaginale, étant hétéronormée, ne serait pas essentielle à l’acte d’un rapport sexuel épanoui. Si uniquement 65% des femmes “straights” clament qu’elles jouissent pendant un rapport, contre 86% des femmes lesbiennes, c’est qu’il y a une raison. Cette idée qui prône que, qui dit rapport sexuel dit introduction d’un pénis dans un vagin, définit le caractère d’une sexualité hétéro phallocentrée, que subissent beaucoup plus les hommes que les femmes.
Prenez soin de votre pénis comme de votre progéniture
Oui, le zizi, comme tout appareil actif, a besoin d’être entretenu afin de maintenir son bon fonctionnement et de garder la forme le plus longtemps possible. Il faut noter ces 3 conseils suivants pour que Mc Tyson reste dans sa pleine puissance :
- Être bien dans sa tête : Se sentir sain d’esprit pour ensuite se sentir mieux dans son corps. C’est par ce conseil que nous allons commencer, car tout est dans la tête : nos états d’âme, nos émotions, le sentiment d’avoir des problèmes. Commencez par nourrir votre esprit par des informations positives grâce à la lecture d’un bon livre, ou la fréquentation quotidienne d’un environnement propre et sain. La pratique du yoga et de la méditation ont prouvé leur efficacité dans la relaxation mentale. Puis évitez le plus possible de vous confronter à des images ou à des informations néfastes à votre santé mentale. Relativement au bien-être du pénis et de la santé sexuelle, il faut limiter fortement la consommation d’images ou de vidéos pornographiques. Car oui, l’excès du X nous lave le cerveau, nous habitue à bander et surtout à jerk off sur des corps irréalistes et retouchés. Si bien que lorsqu’on se retrouve avec une partenaire « réelle », qui est moins surfaite et de ce fait moins « bonne », l’excitation peut-être moins probante, voire absente ! Par conséquent, on ne bande pas, créant une dysfonction érectile d’ordre psychologique. De quoi vous inciter à vous faire plaisir en solitaire par la seule intervention de votre imagination, pas vrai ? C’est certes moins intense, mais probablement nettement plus sain, et au final vous serez tout de même satisfait !
- Avoir une bonne hygiène de vie : au moment de la purification de votre corps, ne négligez surtout pas votre bijou. Frottez délicatement le prépuce en passant par le gland et prenant soin de ne pas détériorer le frein du pénis. Ce conseil s’applique particulièrement aux incirconcis, qui disposent évidemment d’un prépuce plus fin et fragile que celui des circoncis.
- Mettre son pénis à l’aise : Comme vous aimez vous mettre à l’aise en portant des vêtements qui ne vous serrent pas trop, ou comme vous aimez vous mettre au chaud, faites de même avec votre biroute. Les sous-vêtements trop étroits peuvent non seulement lui causer des lésions considérables, mais aussi entraîner des effets néfastes sur la qualité des spermatozoïdes produits par les testicules. Si c’est du bon sperme que vous cherchez à produire, exposez votre pénis à une température de 33 à 34 degrés, ni plus ni moins. En parlant d’aise, il convient également de porter des préservatifs de qualité et de taille proportionnelle à votre bistouquette.
Les anomalies du pénis
Afin de vous sensibiliser au bon entretien de votre pénis, voici une liste d’anomalies et de maladies qui pourraient malencontreusement survenir en cas de négligence ou d’imprudence :
- Fracture du pénis: Souvent associée à la maladie de Lapeyronie, elle survient lors de rapports sexuels exagérément acrobatiques. Il n’y a rien de mal à être fougueux dans sa vie sexuelle, mais certains mouvements superflus augmentent le risque de contracter une pathologie du pénis en érection. Votre verge est consécutivement traumatisée à cause d’une fibrose de l’albuginée dont un des symptômes importants est l’apparition de plaque des corps caverneux. Que se passe-t-il après ? Une perte de longueur accompagnée d’une déformation en érection, qui se stabilise de plus en plus à chaque début de flaccidité, après une érection.
Traitement : Infiltration de l’albuginée avec du PRP ou Verapamil, des ondes de choc, le recours à la mécanothérapie, et la chirurgie. Donc prudence, car même si vous êtes une bête au lit, au moment de vos ébats, votre machine risquera toujours plus que celle de votre compagne.
- Les IST (Infections sexuellement transmissibles) : elles provoquent des balanoposthites (inflammation du gland et du prépuce), soit une forme avancée des balanites (inflammation du gland), et sont contractées exceptionnellement par des hommes circoncis. En plus du gland et du prépuce, le pubis, le scrotum ainsi que le reste du fourreau de la verge ne sont pas épargnés. Les plus célèbres sont les condylomes, et la syphilis.
- Les condylomes : Aussi connues sous le nom commun de verrues génitales, on doit leur apparition à des virus dont les papillomavirus (virus HPV). Si vous avez des verrues sur le pénis ou sur l’anus, à aspect “crête de coq” ou “chou-fleur”, il y a de grandes (mal)chances que ce soient des condylomes. Traitement : physiques, chimiques, immunomodulateurs ou chirurgicaux, de façon locale.
- La Syphilis : superficielle et érosive, cette balanite touche principalement les homosexuels. Ces symptômes sont variables et peuvent s’apparenter à celles de plusieurs autres maladies, ce qui lui a valu le surnom de « grande simulatrice ». En général, elle se divise en 3 phases : il y a d’abord l’apparition d’une ou de plusieurs lésions indolores sur les organes génitaux, dans la gorge et sur le rectum. Il peut en apparaître aussi sur la main et/ou sur la bouche. Puis la couleur et la texture de la peau changent à cause d’une poussée de plaques, de taches rouges ou de bosses, ce qu’on nomme “éruption cutanée”. S’en suit un grand calme jusqu’au stade 3 qui arrive alors très brusquement : lésions cérébrales (méningite), nerveuses, oculaires (uvéite et rétinite) ou cardiaques. Ces dernières sont si violentes qu’elles peuvent être mortelles. Traitement : La Syphilis a fait des ravages avant la découverte des antibiotiques. Les traitements les plus courants sont les injections de pénicilline.
- Le cancer du pénis : pathologie assez rare surtout dans les pays occidentaux, mais qui exige néanmoins la plus grande prudence vu son taux de comorbidité assez élevé. En effet, elle survient le plus souvent accompagnée d’autres troubles non traités du pénis. Nous citerons:
Le phimosis : la circonférence du corps du prépuce est souvent trop étroite pour faire sortir complètement le gland, et c’est physiologique jusqu’à l’âge de 4 à 5 ans. Au-delà de cette tranche d’âge, 90% des enfants se débarrassent naturellement de leur phimosis. Le reste n’y arrive pas et doit recourir à la circoncision pour ne plus avoir à décalotter leur verge pour uriner.
Le paraphimosis : Evidemment, la plupart d’entre eux reste incirconcis, et augmente le risque qu’un paraphimosis se forme. Il s’agit du processus inversé du phimosis, c’est-à-dire un blocage fréquent du prépuce lorsqu’il est ramené vers l’arrière du pénis, quand le gland est à découvert. Ces complications peuvent entraîner des balanoposthites graves, une difficulté à uriner, et une rétention d’urine.
Combinés à un manque d’hygiène conséquent et un entretien pénien qui laisse à désirer, un cancer pourrait survenir. L’apparition d’une lésion rougeâtre subsistante au niveau du gland, dont la douleur ne se fait pas ressentir tout de suite est un signe qui devrait alerter. Car ultérieurement, la douleur se fait de plus en plus ressentir et évolue par des brûlures, d’horribles démangeaisons, un saignement facile, et un gonflement du gland.
Traitement : si les dommages sont limités, la curiethérapie est une option envisageable. D’autre part, selon la nécessité et l’étendue de la tumeur, il faut radicalement effectuer une amputation partielle ou totale du pénis.
Il y a assez peu d’organes humains qui peuvent revêtir autant de casquettes que le pénis. Pouvant à la fois être source de grande fierté, de joie et de plaisir, le thermomètre à moustache peut paradoxalement être à l’origine de complexes psychologiques et de pathologies les plus embarrassantes. Quoi qu’il en soit, un grand soin devra être consacré à l’entretien de l’engin et la dextérité dans son utilisation primera toujours sur sa corpulence, car il n’y a pas que le pénis dans la vie… il y a le sexe aussi !